QUELS SONT LES BIENFAITS D'UN MASSAGE ?

Le massage joue un rôle sur la santé de manière holistique car il intervient quasiment sur toutes les fonctions et les systèmes du corps humain. Laissons aux mains des ostéopathes et des kinésithérapeutes le soin du squelette, et aux sophrologues et psychologues l'approche psychologique. Il n'en reste pas moins quatre grands domaines d'interprétation du corps humain pour les praticien-ne-s en massage bien-être : la motricité, les flux physiologiques, le toucher-la relaxation-les sensations, et enfin les énergies-les vibrations.

• La motricité : les tendons, ligaments, muscles et fascias forment une union qui permet au corps d'être solide et mobile mais également d'acquérir une certaine souplesse. De nombreuses causes peuvent affaiblir ces propriétés (maladie, vieillesse, sédentarité, sports intensifs, traumatismes…) et nous en connaissons tous les conséquences (raideurs, tensions, inflammation, contractions…). Le massage peut ici s'appréhender comme une intervention mécanique dont l'intention est de favoriser le retour à la souplesse et à la mobilité. Masser, malaxer, étirer, presser, permet d'envoyer un message libérateur aux tissus et aux corps.
• Les flux physiologiques : le corps humain est un système complexe qui repose sur des échanges organisés en réseaux (réseaux sanguin, lymphatique et nerveux). La transmission des informations, le transport des nutriments, le nettoyage et l'évacuation des déchets, la mobilisation des défenses, la régulation de la température corporelle sont donc assurés par ces réseaux qui peuvent parfois, comme tous réseaux, subir des anomalies soit internes (mauvaise circulation sanguine) soit provoquées par des éléments extérieurs (tensions, nœuds, pincements). Comme pour la motricité, le massage peut ici également se concevoir comme une intervention mécanique par une action de pression/décompression pour réactiver les flux, ou bien une action pour dénouer les réseaux entremêlés et favoriser le retour à une bonne circulation.
• Le toucher-la relaxation-les sensations : il est de coutume d'établir une hiérarchie entre le cerveau et le corps, il appartient donc au cerveau d'envoyer les consignes, les décisions, les commandes, et au second, l'exécution, l'application et la mise en œuvre. Aujourd'hui, nous savons que le corps est tout autant aux commandes que le cerveau. En effet, l'un comme l'autre se nourrissent non seulement de nutriments mais également de sensations. Aussi, la peau, qui est le plus grand organe du corps humain, est l'interface principale avec notre environnement (chaud/froid, sec/humide, dur/mou…) à un tel niveau qu'elle trône tant sur la douleur que sur le plaisir et qu'elle peut saturer le cerveau qui va lui-même s'en oublier. C'est le royaume du lâcher-prise, de la relaxation et du sensitif. Le massage va donc ici jouer sur le contact physique, et non mécanique, avec légèreté, subtilité, chaleur, douceur, enveloppement.
• Les énergies et les vibrations : aujourd'hui la science s'intéresse de plus en plus à l'acupuncture et aux méridiens énergétiques, mais ces travaux restent encore trop confidentiels. En effet, le système primo-vasculaire apporte des explications scientifiques au mystère des méridiens énergétiques de la médecine traditionnelle chinoise mais encore trop souvent la médecine "occidentale" ignore cette autre vision du corps humain. Le massage, lui, a depuis bien longtemps investi ce qui est considéré comme la quatrième dimension du corps humain. Son action peut être mécanique lorsque le/la praticien-ne-s en massage intervient en acupression afin d'envoyer un message aux méridiens, ou elle peut être également électrique, vibratoire, lorsque les mains du/de la masseur-se, avec le toucher, interagit avec les vibrations et les énergies du/de la massé-e.

Relaxement vôtre.
Corinne